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(affichage dans une nouvelle fenêtre)◎ créée le dimanche 1er juin 2025, 7 h 43
modifiée le lundi 2 juin 2025, 10 h 43Dimanche 1er juin 2025. Château de Val-Larbont, chambre asiatique, La Bastide-de-Sérou. Réveillé à six heures et demie, mais pas par les voisins du dessus, qui sont plus tranquilles que la veille. Journal avec Pierre (la contemplation des montagnes). Temps gris, très humide voire pluvieux. Acta. 07:43:21. /////// Essayé de faire un tour dans le parc, mais ne pouvons ouvrir la porte du bas. Lis Eyeless in Gaza. Petit déjeuner dans le même salon que la veille et tout à fait de même nature. Viennoiseries, baguettes, confitures, beurre, fromage pyrénéen, muesli avec yaourt et de la confiture. Hôte très prolixe comme la veille, mais pour ma part, je ne me laisse pas détourner du café du matin et du reste. Journal, relecture et mise en ligne. Douche. Quitté pour de bon le château de Val-Larbont, mais tour dans le parc et à l’extérieur jusqu’à une jolie petite maison voisine de l’Arize, nommée “le Couvent”, assez proche de la tour du Loup. Été à Foix, descendus sur la vieille ville par Cos. Pierre me laisse près de l’abbatiale, où d’ailleurs j’entre mais c’est la messe, puis commence la dure escalade du château par une très grande chaleur, tandis qu’il trouve à se garer. Me rejoint à l’entrée du musée, sur l’histoire de Foix et des comtes de Foix, selon un mode assez laid de bande dessinée didactique, les textes étant de toute façon rendus inintelligibles par une sonorisation permanente qui dit d’ailleurs la même chose qu’eux, mais toujours à un autre moment. Repris l’escalade vers le château lui-même, vraiment éprouvante dans ma condition par cette chaleur. Montons néanmoins jusqu’au sommet de la tour ronde pour tâcher de photographier les deux autres, mais la vue sur la ville elle-même est bien laide. Fait néanmoins le tour de l’ensemble, puis été prendre des photographies face au restaurant du XIXe siècle, où j’avais dîné en 1980. Quitté Foix vers le sud en direction de Tarascon-sur-Ariège, que nous dépassons tandis que je dors. Château magnifique et très inattendu dans ces parages par sa sophistication architecturale de Gudanes, à Château-Verdun, œuvre de Ange-Jacques Gabriel, 1741, pour un M. de Sales exploiteur des forges et marquis de Gudanes. Ax-les-Thermes, que je trouve très laide et où nous cherchons les traces de François Mansart, dont j’ai cru longtemps, Dieu sait pourquoi, qu’il était né là — il doit bien y avoir tout de même un lien avec lui puisque une des principales rues de la vieille ville porte son nom. Montés ensuite à la grosse villa de Théophile Delcassé ou château Delcassé, où nous sommes interpellés par le propriétaire, moyennement aimable et qui semble se soucier de Delcassé comme de sa première chemise. Été voir non loin de là le château d’Orgeix sur un beau lac noir, et dont Pierre pense que c’est celui qu’on voit dans Les Âmes sœurs d’André Téchiné. Poursuivi la route vers le sud en direction d’Andorre, étape à l’éprouvant Pas de la Case, où nous cherchons un guide d’Andorre, mais c’est une ville où l’on vend de tout sauf des livres. Lente descente vers Andorre-la-Vieille avec étapes à quelques églises romanes (Saint-Jean-de-Caselles, Saint-Sernin dans Canillo), souvent assez jolies mais toujours dans un environnement décourageant. Je dois dire qu’il m’est rarement arrivé, sinon jamais, de découvrir un pays nouveau qui m’ait inspiré autant d’immédiate antipathie. C’est un long mélange de plus en plus encaissé de stations de ski, de banques et commerces en tout genre, serrés dans l’espace extrêmement limité d’un fond de vallée de plus en plus à l’étroit. Montés encore à l’église de Saint-Michel-d’Engolasters, minuscule et plutôt jolie comme toutes les autres, mais étroitement serrée contre la route. Été même en voir une autre, Santa Coloma, au sud d’Andorre-la-Vieille, même jeu — toutes mes photographies seront très trompeuses car tout le jeu consiste à éliminer l’environnement. Pris chambre à l’hôtel Mercure, 269. Dîné au “grand buffet” voisin de l’hôtel Novotel, même chaîne. Grand tour à pied à partir de là, en passant par l’ambassade d’Espagne, le gouvernement et le conseil général, autour de la ville ancienne, jusqu’à l’église principale, Saint-Estève, et jusqu’à l’ancien siège du Conseil de la terre, où malheureusement un pénible beugle interminablement en arabe dans son téléphone et n’envisage manifestement pas de bouger d’un pouce. Retour par la rue principale du haut jusqu’à l’Andorra Palace, où une passerelle permet de gagner l’hôtel Mercure en contrebas (toujours la même chaîne ?). Acta malgré la fatigue et grâce à Pierre et au bienfaisant orage sur la ville, pluie d’été. 22:46:12. /////// Lu Eyeless in Gaza. Éteint à minuit.
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(affichage dans une nouvelle fenêtre)◎ créée le lundi 2 juin 2025, 10 h 51
modifiée le mardi 3 juin 2025, 9 h 02Lundi 2 juin 2025. Semaine 23. Andorre-la-Vieille, hôtel Mercure, chambre 269, onze heures moins le quart. Pas trop mal dormi, suite de petites insomnies heureusement surmontées. Levés finalement à huit heures et demie, d’où retard général. Déjeuné directement en bas, buffet somptueuso-industriel, c’est-à-dire qu’il y a vraiment de tout mais généralement sans saveur, clientèle assortie, T-shirt et coudes sur la table. Cordon bleu, œufs sur le plat, tranche de poulet, pommes de terre en pavé, muesli avec de l’ananas en tranches et une demi-pêche de même provenance, petit biscuit aux raisins. Jus d’ananas, café (Pierre boite un verre de vin blanc frizzante). Journal (Mansart et Gabriel en Haute-Ariège). Bain, assez difficile car la salle de bains est un constant exercice en miniaturisation. Léger incident avec une femme de chambre ou cliente (il est devenu impossible de faire la différence) qui a choisi de régler toutes ses affaires au téléphone juste devant notre porte. Acta dictés à Pierre indigné (il dit que non). 10:51:26. /////// Quitté vers onze heures l’hôtel Mercure et, sans regrets, Andorre-la-Vieille, qui se nomme sans doute de la sorte parce qu’il ne s’y trouve pratiquement plus rien de vieux, et partis en direction du sud. À hauteur de Sant-Julia-de-Loria, pris à gauche et vers l’est, donc, une route qui forme un circuit entièrement bordé de vert sur la carte Michelin, en laquelle j’ai grande confiance. Cette route peine assez longuement à s’arracher à l’horrible vallée centrale de la principauté, mais elle devient effectivement très belle dès qu’elle s’élève sérieusement avant et après un hameau du nom de Bordes de la Peguera, un rameau s’en détache pour monter encore plus haut jusqu’à dépasser les deux mille mètres et il est également superbe, sauf à son terme où est installé un vaste et prétendu centre de jouissance de la nature, Naturland, avec un immense parking Dieu merci vide, et de laides installations dignes d’une station de ski. De même que ce sont les lois destinées officiellement à réguler l’immigration de masse qui la font croître et multiplier, de même ce sont les institutions officiellement vouées à faire aimer et connaître la nature, qui la gâchent à coup sûr. À la redescente vers la vallée, vu encore une jolie église romane minuscule, Saint-Estève, et un très curieux village prétendument “traditionnel”, Aubinya, en fait entièrement reconstitué de façon tout à fait fantaisiste et cocasse, église romane comprise. Quitté Andorre et gagné très rapidement La Seo de Urgel, dont Antoine Rodriguez vantait très justement jadis la magnifique cathédrale, qui plus est tout à fait “mon genre”, d’un roman primitif et volontiers militaire. Deux défauts : elle est un peu abîmée par la sursignalisation qui oblige à la photographier sous des angles biscornus, et d’autre part elle était fermée entre une heure et quatre heures, et il était une heure et demie quand nous y arrivâmes — nous n’avions pas le temps d’attendre, mais étions tout de même bien heureux d’avoir pu en voir longuement l’extérieur, superbe couronnement de ce voyage. Moment à l’office de tourisme en train de fermer, où nous profitons des grandes amabilités de la femme et de l’homme qui travaillent là (lui s’est fait une remarquable tête de Poséidon) et qui nous offrent un bel agenda aux pages blanches ou cahier de dessins marqué du sceau de la Seu d’Urgell, comme nous leur achetons la brochure sur la cathédrale. Ah oui, il pleut assez sévèrement, comme il pleuvra sur tout le voyage de retour par Puigcerda, Bourg-Madame, Enveitg, où une église assez quelconque présente à l’abside une magnifique baie romane, Latour de Carol, les tours de Carol où nous photographiâmes les tours sous la pluie, L’Hospitalet-près-l’Andorre, Tarascon-sur-Ariège et l’autoroute Pamiers, Mazères, Toulouse, etc. À la maison à sept heures et demie, enchantés de notre petit voyage. Dîner aux nouvelles, raviolis aux cèpes et saumon fumé, glace au rhum et aux raisins et biscuits. Vu un peu de Wedding crashers, Serial noceurs, 2004, et un peu d’un documentaire sur la vie de Madonna. Remontés vers neuf heures et demie, Acta avec Pierre. 21:46:00. /////// X et divers, relevé des compteurs (pas de connexion pendant cinq jours). Transposé les photographies du voyage, une opération longue et délicate (580 images). Préparé pour le lendemain matin l’autoportrait du 30 mai (dans Pamiers, rue Gabriel… Péri, celle de la maison natale de Gabriel Fauré !) et le château de Pellepoix, à Beaumont-sur Lèze, même date. Eyeless in Gaza. Couché à minuit.
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(affichage dans une nouvelle fenêtre)◎ créée le mardi 3 juin 2025, 9 h 15Mardi 3 juin 2025. Semaine 23, Saint Kévin — 154/211. Plieux. Pas trop mal dormi mais réveillé à six heures et demie par une forte douleur au bas-ventre à droite, la vieille douleur de toujours, jamais identifie par personne, mais particulièrement vive. Levé à sept heures avec Pierre, temps extrêmement humide et brumeux. Mis en ligne les deux photographies “traitées” la veille, autoportrait dans Pamiers, vendredi 30 mais 2025, et château de Pellepoix à Beaumont-sur-Lèze. Acta. 09:14:30 ///////
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