Le Choléra. Journal 2021

créée le samedi 3 juillet 2021, 11 h 14
modifiée le samedi 3 juillet 2021, 11 h 32
Plieux, samedi 3 juillet 2021, dix heures du matin.
Lauren Southern est une influenceuse canadienne, “suivie” par des centaines de milliers de gens, et dont j’approuve, soutiens et retransmets la plupart des publications en ligne sinon toutes, en particulier, mais pas seulement, lorsqu’elle tente d’attirer l’attention sur l’horrible condition des blancs en Afrique du Sud, et sur le massacre un à un des fermiers blancs et de leur famille. Jamais au grand jamais elle ne me rend la pareille, mais je suis très habitué à ce traitement, qui est celui que m’infligent en France FdeSouche, les Identitaires et bien d’autres : le soutien est absolument one way, sans jamais une once de réciprocité. 

Mlle Southern se défend ces jours-ci des mêmes attaques dont je fais régulièrement l’objet, et qui veulent lui imputer comme à moi une responsabilité dans le massacre de Christchurch, sinon la responsabilité entière de ce crime. S’en défendant elle m’incrimine, jugeant qu’on l’attaque elle et qu’on ne m’attaque pas moi — ce qui bien entendu est totalement faux, comme suffirait à le prouver le procès en diffamation que je suis contraint de lancer contre vents et marées à l’endroit de Marlène Schiappa, qui prétend que Brenton Tarrent avait mon livre sur lui lors de son forfait : encore cette accusation délirante de la ministre n’est-elle qu’une parmi des milliers. Mais Mlle Southern ne se contente pas de s’étonner à tort que je ne sois pas incriminé contrairement à elle. Elle offre une explication toute trouvée : si la presse et l’opinion ne s’en prennent pas à moi, c’est parce que je suis intouchable, en ma qualité de socialiste et de militant LGBT… 

Rien n’est plus instructif. Ainsi voilà comment je suis vu dans ce qu’il est convenu d’appeler à tort ou à raison “l’extrême droite”, française et internationale. J’ai été un membre obscurissime et marginalissime du parti socialiste pendant deux ou trois ans quand j’étais étudiant il y a cinquante ans, je n’ai jamais le moins du monde été “militant LGBT”, mais voilà tout ce qu’on retient de moi si ce n’est pis, et plus faux, de ce côté-là de l’éventail idéologique. C’est éclairant, mais ce pourrait être facilement décourageant. Au regard de ces incessantes querelles intestines, de cette manie des protagonistes de se mettre les uns aux autres des bâtons dans les roues, on comprend sans mal l’incapacité de ces milieux intellectuels et politiques à imposer leur pensée même quand elle est juste et leur vision du monde même quand elle a l’évidence pour elle. Je ne connais pas le remède à cette maladie. Personnellement j’ai pris bien plus de coups, et plus sales, et plus bas,  venus de ces quartiers idéologiques que de l’ennemi principal, le remplacisme global davocratique. Je ne vois d’autre issue à cet état de fait que de continuer mon chemin comme je peux, sans attaques inutiles mais je n’y suis pas porté, sans sollicitations d’alliances que d’évidence on ne désire pas.

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