Insoumission. Journal 2016

créée le samedi 29 octobre 2016, 16 h 34
modifiée le samedi 29 octobre 2016, 16 h 56
Plieux, vendredi 28 octobre 2016, une heure du matin (le 29).
Quand les embêtements s’arrêtent d’un côté, il s’en présente de nouveaux d’un autre, comme si le principe opératoire, là-haut, était que jamais nous ne puissions souffler un moment…

J’étais content de m’être débarrassé de la pierre, ce matin, et de ces déchirements en pointes de diamant, le long de ma vessie. Mais pour que je ne m’habitue pas trop à la tranquillité d’être a resurgi l’affaire de ma prétendue “pédophilie”, par le truchement d’un certain “Étienne Liebig”. Le rappeur Abd al Malik, je crois, cité par Nikos Aliagas, ayant écrit, semble-t-il :

« J’ai rencontré Camus à l’âge de 12 ans, dans un ascenseur qui sentait l’urine, dans ma cité au Neuhof »,

Liebig commente, en deux tweets :

« Précisez quel Camus ! Parce que Renaud le maitre du grd remplacement Ca ce serait pas passer comme ça ! A 12 ans dans un ascenseur /

« Renaud Camus il aurait surtout saute le mome ! C le grand spécialiste et il N est pas raciste »

« Des affaires de pédophilies ?? » demande alors innocemment “Cochet Sébastien”

Liebig :

«Camus, ?? i a écrit pendant 25 ans des articles pro dans le gay pieds entre autre et plein d’autre choses plus sombres

Je relève, pour ma part, en copiant partiellement le “profil” du personnage  :

« Un M. Étienne Liebig Auteur Musardine et Michalon. saxophoniste.multi pigiste Siné diffuse très tranquil. l’“information” de ma “pédophililie” »

Sur quoi, lui :

« j’étais un lecteur du gaypied puis j’ai bien connu SOS enfant de l’ami Boulin , ça vous dit un truc camarade ? »

« je peux raconter le fermeture de ce foyer qui hébergeait des enfants paumés ! »

Quelqu’un d’autre étant intervenu, j’écris à ce nouveau venu, à propos de Liebig :

« Apparemment il me confond avec quelqu’un d’autre mais ça ne l’empêche pas de parler. Je ne sais qui est Boulin. »

Liebig :

« bertrand ? non vraiment ? »

Moi :

« Un ministre assassiné ? »

Liebig : 

« Son fils ! son fils ! décédé depuis !mais ce n’est pas grave ! »

Moi :

« Et vous pouvez expliquer à nos lecteurs quel rapport avec moi ? »

Liebig :

« je peux raconter le fermeture de ce foyer qui hébergeait des enfants paumés ! …/…»

« …/…expliquez leur ! j’y ai été stagiaire et à l’origine de la fermeture ! je connaissais bien l’équipe ! pas vous ?

 Moi : 

« Absolument pas mais comme je commence à en avoir assez de cette plaisanterie vous allez avoir un procès sur le dos. »

En effet je ne vois pas d’autre solution, hélas. Le personnage a l’air passablement dérangé, et d’une intelligence limitée, mais, aussi, nuisible et nocent au possible : une sorte d’Asensio du pauvre. Il n’est pas complètement inconnu et dispose même d’une fiche Wikipedia, où l’on apprend que son vrai nom est Stéphane Maggi. Il y est donné comme éducateur, musicien, compositeur et écrivain français. Il doit être aussi journaliste, ou amuseur, car la même fiche nous apprend qu’il participe régulièrement aux Grandes Gueules sur RMC — tout un programme… :

 « Ces [Ses ?] rencontres avec des personnalités de droite ou d’extrême droite notamment Charles Consigny qu’il insultera vulgairement bien qu’il soit intervenant sur la même émission (26/02/2016) feront le buzz sur la toile..

« Étienne Liebig est très présent dans les médias, radios, télévisions (RMC, France Culture, France Info, RTL, Le grand journal, etc… ) et journaux (Magazine littéraire, Le Monde diplomatique, Lire, 100 romans érotiques indispensables, Le Monde Magazine, Le Nouvel Observateur, Le Point, etc.) mais aussi dans ses interventions radiophoniques où il manie la provocation et l’humour. »

Le Monde diplomatique !??? Quand j’étais étudiant on évitait d’être vu en public le lisant, car cela paraissait trop prétentieux, à la fois intellectuellement et socialement — ce journal doit avoir bien changé… Quant au moins prestigieux Gai-Pied (encore que… ), je n’y ai guère collaboré que deux ou trois ans, et de loin, me contentant d’y porter ou faire porter ou envoyer tous les mois, puis toutes les semaines, peut-être, ma chronique. Je ne sache pas qu’elle ait souvent touché à la pédophilie, sujet qui ne me concernait guère, par définition. Il m’est sans doute arrivé de rendre compte en passant de livres de Tony Duvert, et plus tard d’un roman d’Hervé Guibert, que je trouvais surtout très ennuyeux quand il y était exagérément question d’enfants, et carrément rébarbatifs, ou même insupportables, quand le thème revêtait, sur un mode onirique, une coloration sado-masochiste. Si j’ai soutenu sur le sujet une position quelconque, ce doit être à peu près celle de l’entretien donné à L’Infini en 1997, et reproduit in extenso ici même à la date du 20 mai [ https://www.renaud-camus.net/journal/2016/05/20 ]. Pour le reste je n’ai aucun souvenir d’avoir connu le moindre Bertrand Boulin (d’autant que son nom, alors très connu, m’aurait frappé) ; et je suis tout à fait certain de n’avoir jamais approché ni de près ni de loin, à l’âge adulte, la moindre institution pour enfants, ni fréquenté ailleurs ses pensionnaires — la vérité est que je trouve les enfants assez pénibles, en général, surtout les enfants modernes : si on pouvait me reprocher quelque chose, ce serait plutôt cela…

Une bonne partie du reste de la journée, après cette crise, s’est passée en consultations d’avocats. La désagréable nécessité d’ester en justice n’est contestée par personne, parmi mes conseillers. L’opinion dominante in fine est qu’il faut procéder par … zut, j’ai oublié l’expression juridique en question. 

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