Morcat. Journal 2014

créée le mardi 29 juillet 2014, 12 h 17
modifiée le mardi 29 juillet 2014, 12 h 21
Lundi 28 juillet 2014, minuit et demi.
Selon un processus que je ne m’explique pas très bien il est patent que les exigences de la parité (entre les sexes) contribuent à consolider la dictature de la petite-bourgeoisie et à aggraver l’emprise de cette classe totalienne, totalisante (pour ne pas dire totalitaire) sur l’espace et le temps — peut-être l’obligation d’avoir dans leurs services de plus en plus de femmes oblige-t-elle les responsables (des rédactions, par exemple), les “cadres”, pour parler petit-bourgeois, à se montrer de moins en moins exigeants dans leur recrutement (comme pour les bacheliers, les juges ou les “enseignants” (id.)) ; et à mesure que ces recruteurs deviennent culturellement, intellectuellement, moins rigoureux, dans l’exercice de leurs fonctions, plus vulgaires, plus triviaux, plus bas, ils deviennent meilleurs, plus vertueux, plus conformes idéologiquement, sous le rapport de la parité, ou bien sûr de la diversité ; et ceci, pour la suite de leur carrière, est de beaucoup plus grand poids que cela. Le moindre petit malin a compris depuis longtemps qu’on ne s’élevait pas à l’intelligence, en régime dévot, encore moins à l’art, à force d’art, mais à la vertu, affichée, inventive, culottée.

De quelque côté qu’on se tourne ou qu’on essaie de se boucher les oreilles, on n’entend plus que la classe au pouvoir, culturellement, avec son “son” si particulier, qu’il s’agisse de “musique” ou de langue. La petite-bourgeoisie dictatoriale vous parle et sonorise l’espace vingt-quatre heures sur vingt-quatre, écartant une à une toute les autres voix, la musique, le silence, au profit de ses musiquettes bien aimées et de son c’est-vrai-qu’isme béat. C’est vrai que... c’est vrai que... c’est vrai que... Mais c’est vrai aussi que... (et plus c’est faux plus c’est vrai que...) Une nouvelle recrue de choix s’évertue à dire ce midi cinq ou six fois par émission, sur France Culture, sous prétexte que c’est à l’heure du déjeuner qu’elle accède aux commandes. Or ce midi est à la petite-bourgeoisie ce qu’Allahou akbar est à l’islamisme — le cri de guerre de la conquête, à la fois, et de triomphe de la victoire.

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