Une «voix dissonante»
Par Josyane Savigneau
(extrait)

Sans aigreur mais avec férocité, Marcelin Pleynet commente ce qu'il voit et lit du "bavardage culturel".

Il est très instructif, et assez désolant, de voir partout commenté le journal de Renaud Camus (c'était le cas avant même la polémique autour de La Campagne de France,  en 2000) tandis que le silence règne sur celui de Marcelin Pleynet, dont vient de paraître l'année 1998, sous le titre Les Voyageurs de l'an 2000. Il est vrai que Pleynet est réfractaire à toute confidence, à toute idée de communauté, que personne, en le lisant, ne peut "s'identifier". Il n'est pas, lui, d'une radicalité feinte et ne prend aucune pose. Sa réflexion - dont il ne livre que des extraits, ne publiant pas son journal dans son intégralité - est d'une radicalité totale. (...)